Types de paris
Comme nous pouvons le voir dans notre premier graphique, les données de Betby montrent deux tendances intéressantes en ce qui concerne le montant total des paris placés avant le match par rapport à ceux en jeu (ou en direct). Premièrement, on constate que 61 % de tous les paris – la grande majorité – ont été placés avant le coup d’envoi.
Cependant, en ce qui concerne le pourcentage du chiffre d’affaires, 67 % provenaient des paris en direct. Cela signifie que même si moins de paris ont été placés pendant le match, ces paris étaient plus importants et – dans l’ensemble – représentaient un nombre bien plus élevé. Les facteurs en jeu ici pourraient être un niveau de confiance accru étant donné que les fans ont vu comment le jeu se déroulait, ou peut-être un profil différent de joueur préférant parier en jeu.
Parier sur la finale
Comme le montre le graphique, 77,1 % des paris ont été placés sur l’équipe perdante, le Nigeria. Cependant, le Nigeria était en fait le favori d’avant-match, bien que la Côte d’Ivoire soit l’équipe locale. Le jeu s’est également révélé rentable pour les opérateurs de la plateforme Betby, car le Nigeria a également représenté 51,3 % du chiffre d’affaires total.
Il est intéressant de noter que 71,3 % des paris sur la finale ont été placés avant le match et 53,9 % du chiffre d’affaires. Cela va légèrement à l’encontre de la tendance générale du tournoi, peut-être parce que les fans (et ceux qui soutiennent les nations impliquées) voulaient se concentrer davantage sur le jeu lui-même sans parier – et ont peut-être aussi parié avec leur cœur avant le match.
Types de marché
Ce graphique nous montre la grande popularité du marché des résultats de match, c’est-à-dire des joueurs pariant sur qui va gagner, perdre ou faire match nul. Ce marché peut convenir aux joueurs les plus occasionnels, car vous remarquerez que le % des paris est bien supérieur au % du chiffre d’affaires, ce qui suggère des enjeux plus faibles.
Le marché du « to qualitatif » représente également un montant bien moindre. Cela est dû au fait qu’il y a un plus grand nombre de matchs pendant les phases de groupes, où « se qualifier » n’est pas une option. Mais cela suggère également un plus grand intérêt à parier sur une équipe gagnant un match à élimination directe pendant 90 minutes, plutôt que de simplement choisir quelle équipe se qualifiera pour le tour suivant.
Bien entendu, il existe différents profils de joueurs qui doivent être pris en compte selon les différents marchés (c’est-à-dire les parieurs de grande valeur, les parieurs occasionnels, les parieurs débutants et ceux qui recherchent de la valeur sur des marchés particuliers). Deux cas intéressants sont les marchés « 1er semestre – Total des réservations » et « Envoi ». Les deux représentaient moins de 1 % du nombre total de paris ; et pourtant, ensemble, ils représentaient 6 % du chiffre d’affaires, ce qui suggère que les très rares personnes qui parient sur ces marchés parient gros.
Les chances finales
Les données de Betby nous montrent le parcours des cotes de la Côte d’Ivoire tout au long de la finale de la Coupe d’Afrique des Nations. Parti deuxième favori, la cote de la Côte d’Ivoire est passée de 2,90 à 6,63 lorsque le Nigeria a pris l’avantage à la 38e minute.
Les cotes ont légèrement dérivé jusqu’à l’égalisation de Franck Kessié à la 62e minute. Mais la Côte d’Ivoire n’avait aucune chance de gagner jusqu’au vainqueur tardif de Sébastien Haller, défiant véritablement l’échelle des probabilités.
Les créateurs de paris ne représentaient que 1 % du total des paris, ce qui suggère qu’ils n’ont pas encore gagné en popularité sur les marchés africains.
En face-à-face, la CAN représentait 58,2 % des paris sur la plateforme Betby tandis que la Coupe d’Asie représentait 41,8 %.