Ce qu’il faut surveiller dans le secteur canadien des paris sportifs et des jeux en 2024

Écrit par: Steve McAllister

Présenté en partenariat avec :

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Faire des pronostics, c’est un peu comme placer un pari. À l’exception de quelques personnes, les torts sont bien plus nombreux que les droits.

Ainsi, au lieu de s’engager dans des pronostics ratés concernant l’industrie canadienne du jeu au cours des 12 prochains mois, nous présentons quelques histoires à surveiller en 2024, ainsi qu’une ou deux demandes.

Il n’y aura donc aucun pronostic dans les chroniques de ce matin sur ce qui va bouger et ébranler le paysage du jeu canadien au cours des 360 prochains jours. Au lieu de cela, nous présentons diverses réflexions sur des histoires à regarder ainsi que quelques souhaits/demandes.

  1. L’annonce l’automne dernier selon laquelle Kindred Group retirait sa marque Unibet de l’Ontario et des États américains où elle exerçait ses activités a relancé la conversation sur ce à quoi ressemblera le paysage ontarien à l’occasion de son deuxième anniversaire de jeu réglementé en avril. Il y aura les spéculations habituelles sur le prochain départ et une consolidation potentielle. Cependant, après deux années d’existence sur le marché, on peut affirmer sans se tromper que les opérateurs de plus de 45 ans constituent une maison surpeuplée.


  2. Il y a encore des sociétés de jeux de hasard qui souhaitent se joindre au marché ontarien, alors le temps presse pour savoir qui sera le prochain.


  3. L’idée selon laquelle une autre province suivra l’exemple de l’Ontario et créera une industrie du jeu réglementée et compétitive en 2024 semble encore tirée par les cheveux. Les optimistes citent l’Alberta, mais le parti UCP de Danielle Smith n’inspire que peu ou pas de confiance lorsqu’il s’agit de faire avancer les choses. Quelques conseils à Dale Nally, ministre de Service Alberta et déduction des formalités administratives : Si vous êtes vraiment sérieux au sujet de la création d’un régime de paris sportifs et de jeux de hasard réglementés, faites appel à la vétéran danoise du jeu Birgitte Sand (une figure majeure dans la création du régime réglementé de l’Ontario). régime) ou quelqu’un avec ses qualifications pour faire le gros du travail dans la création d’une industrie autorisée.


  4. Nous continuons d’être plus que légèrement obsédés par la Colombie-Britannique. La province a une solide présence en matière de jeux de hasard, dirigée par des sociétés comme GeoComply (qui s’est fait beaucoup entendre sur l’arrivée de jeux de hasard réglementés dans d’autres provinces), Strive Gaming, Gateway Casinos & Entertainment et FansUnite Entertainment. Les affaires sont en plein essor à la BCLC et nous prévoyons que la présence d’une concurrence autorisée serait saine pour la société de loterie provinciale de la côte ouest.


  5. Mais. . . . la BCLC est membre de la Coalition pancanadienne des sociétés provinciales de jeux de hasard, qui s’est offusquée des opérateurs réglementés de l’Ontario dont les publicités sont diffusées sur les émissions de télévision nationales. Une coalition de ces entreprises réglementées s’est engagée dans une correspondance en duel entre leurs beagles légaux respectifs au printemps dernier, il est donc très improbable que le corps des loteries – avec mes excuses à Bill Shakespeare – se déroule tranquillement dans la nuit.


  6. Et en parlant de coalitions, nous continuerons de surveiller les efforts continus de la Coalition québécoise du jeu en ligne pour amener le jeu réglementé dans la Belle Province, ainsi que les efforts continus de Loto-Québec pour éviter que cela n’arrive.


  7. Le jeu responsable continuera d’être un sujet brûlant, donc quelques points à surveiller, notamment : Avec les nouvelles restrictions publicitaires/marketing de la CAJO, les athlètes, les célébrités et les influenceurs encore sous contrat avec les opérateurs seront-ils engagés dans la diffusion de messages sur le jeu responsable ? L’industrie et le gouvernement de Douglas Ford trouvent-ils du financement pour des recherches indépendantes sur le jeu problématique afin d’avoir une véritable idée du problème dans l’une des plus grandes juridictions de jeu réglementées en Amérique du Nord ?


  8. En parlant du gouvernement Ford, saisira-t-il l’occasion de raconter une bonne histoire sur la façon dont sont dépensés les centaines de millions de dollars en recettes fiscales générées par l’industrie du jeu en Ontario?


  9. Sur le thème de la narration, l’industrie doit mieux raconter son histoire aux médias grand public. Le patron de l’Association canadienne du jeu, Paul Burns, est une voix intelligente et calme de la raison, mais il est trop souvent seul sur une île lorsqu’il s’agit de représenter l’industrie. La CGA, les exploitants, les fournisseurs et les autres entreprises auxiliaires seraient mieux servis si d’autres chefs de file de l’industrie, ainsi que les dirigeants de la CAJO et d’iGaming Ontario, informaient et éduquaient les journalistes, les rédacteurs et les producteurs des principales entités médiatiques canadiennes.


  10. En ce qui concerne iGO, la filiale de loterie de la CAJO a embauché la société d’études et d’analyses de marché Léger pour mener une enquête auprès des parties prenantes de l’industrie sur les performances de l’organisation, près de deux ans après son entrée sur le marché réglementé. Tandis que Martha Otton, Mitch Davidson et le personnel ont accompli des tâches remarquables en ouvrant le marché et en intégrant près de 50 exploitants, il existe une frustration au sein de la CGA et parmi les exploitants, car il n’y a toujours pas de registre central d’auto-exclusion en Ontario, ni dans aucune province. -un système de lutte contre le blanchiment d’argent à l’échelle nationale. Dans un courriel envoyé aux membres de la CGA juste avant les Fêtes, Paul Burns a suggéré aux opérateurs de contacter directement Kinectify, une entreprise de technologie AML en activité dans la province depuis deux ans.


  11. Il y a eu un retrait évident de la publicité l’automne dernier, qui devrait se poursuivre en 2024, et qui pourrait bien transformer les normes modifiées de la CAJO en accessoire (histoire secondaire).


  12. Tout est (presque) une question de données, et nous aimerions en voir davantage de la part des paris sportifs et des régulateurs afin de présenter une image plus claire de l’industrie au Canada.


  13. Dernier point, mais non le moindre, nous attendons les dernières innovations en matière de produits, d’autres technologies, de contenu, de publicité/marketing et de parrainage (en parlant de cela, qui nous rejoint en tant que premier partenaire de paris officiel de la Ligue professionnelle de hockey féminin) ?).

Cette histoire est présentée en partenariat avec Gaming News Canada.

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