Quatre volontaires non astronautes passeront un an dans un habitat imprimé en 3D simulant les conditions de vie sur Mars dans le cadre du programme CHAPEA (Crew Health and Performance Exploration Analog) de la NASA.
Quatre personnes se sont lancées dans une simulation d’un an menée par la NASA pour étudier les défis de la vie sur Mars et recueillir des données pour les futures missions.
Les volontaires, composés d’un chercheur scientifique, d’un ingénieur en structure, d’un médecin urgentiste et d’un microbiologiste de la marine américaine, ont été choisis par la NASA pour participer à la mission CHAPEA (Crew Health and Performance Exploration Analog).
Cette mission vise à recréer les difficultés et les circonstances d’une véritable expédition humaine sur Mars.
Malgré leur manque de formation d’astronaute, ces individus seront confrontés à toute une série d’obstacles, tels que des ressources limitées, des dysfonctionnements d’équipement, des retards de communication et des facteurs de stress environnementaux.
Les participants seront le chercheur Kelly Haston, l’ingénieur en structure Ross Brockwell, le médecin urgentiste Nathan Jones et la microbiologiste de la marine américaine Anca Selariu.
L’habitat simulé de Mars, situé au Johnson Space Center à Houston, au Texas, est une structure imprimée en 3D couvrant 1 700 pieds carrés et comprenant des zones de vie, de travail et de loisirs.
Plus précisément, il comprend des quartiers privés de l’équipage, une cuisine et des espaces dédiés aux activités médicales, de loisirs, de remise en forme, de travail et de croissance des cultures, ainsi qu’un espace de travail technique et deux salles de bains.
La NASA a l’intention d’effectuer trois simulations d’un an pour recueillir des données sur les performances cognitives et physiques, ce qui facilitera la planification efficace des futures missions humaines vers Mars.
CHAPEA représente la première mission analogique d’un an de la NASA au cours de laquelle les participants découvriront un environnement martien simulé au sein de l’habitat.
Dans le cadre de cette mission au sol au Johnson Space Center, les membres de l’équipage, choisis lors de l’appel à candidatures 2021 de la NASA, résideront et opéreront dans un habitat imprimé en 3D s’étendant sur 1 700 pieds carrés.
Cette mission est la première d’une série de trois simulations de la surface de Mars sur un an, visant à reproduire les défis rencontrés lors d’une mission humaine sur Mars.
Ces défis incluent des limitations de ressources, des pannes d’équipement, des retards de communication et d’autres facteurs de stress environnementaux, a déclaré la NASA.
Grace Douglas, chercheuse principale du CHAPEA, a exprimé l’importance de cette simulation dans la collecte de données permettant de mieux comprendre les impacts potentiels des missions vers Mars.
Elle a déclaré : « La simulation nous permettra de collecter des données sur les performances cognitives et physiques pour nous donner plus d’informations sur les impacts potentiels des missions de longue durée sur Mars sur la santé et les performances de l’équipage.
« En fin de compte, ces informations aideront la NASA à prendre des décisions éclairées pour concevoir et planifier une mission humaine réussie sur Mars. »
Ces connaissances devraient jouer un rôle essentiel dans le processus décisionnel éclairé de la NASA pour la conception et la planification réussies des futures missions humaines vers Mars.
Alors que la NASA établit une présence soutenue sur la Lune grâce au programme Artemis, les connaissances acquises grâce à l’exploration lunaire contribueront à l’envoi d’astronautes sur Mars à l’avenir.